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Euthanasie : la mort ne saurait en aucun cas être une réponse à la souffrance

vendredi 21 janvier 2011[, ]

En février 2010, l’AFC de Sens et sa région avait salué le vote d’une proposition de loi visant à créer une « allocation journalière d’accompagnement d’une personne en fin de vie ».
Cette création apportait alors une réponse concrète à la solitude que peuvent connaître les personnes confrontées à ces situations et permettait de reconnaître la valeur des solidarités qui se développent au sein de la famille entre les générations.
Pour l’AFC de Sens et sa région, le soutien à la vie exprimé par la mise en place de ce congé confirmait la nécessité de développer les soins palliatifs en France.

1 an après, que se passe-t-il ?

La commission des Affaires Sociales du Sénat vient d’adopter une proposition de loi visant à légaliser la pratique de l’euthanasie en France. Cette adoption permet au texte d’être examiné par l’ensemble des sénateurs.

Pour l’AFC de Sens et sa région, le vote en commission constitue un signe très négatif envoyé à ceux qui, de plus en plus nombreux et avec les encouragements des pouvoirs publics, agissent concrètement pour le développement des soins palliatifs dans notre pays.

Pour l’AFC de Sens et sa région, l’accompagnement des personnes en fin de vie appelle en effet d’abord des actions de terrain et pas de nouvelles lois et certainement pas des lois qui instaureraient un « droit à mourir ».

L’AFC de Sens appelle les familles et en particulier ses plus de 50 familles adhérentes à faire part de leur inquiétude à leurs sénateurs en leur envoyant le courrier ci-joint.

CourrierSénateur
Courrier à envoyer aux sénateurs

L’AFC de Sens et sa région rappelle avec force l’indispensable nécessité de développer les unités de soins palliatifs seules à même d’apporter le soulagement psychologique et physique dont ont besoin les personnes en fin de vie. Elle souhaite une mise en œuvre de la loi Leonetti selon laquelle :
 « le médecin est autorisé en dernier recours à utiliser un traitement contre la douleur pouvant provoquer la mort du patient. »
 « Reste interdite l’euthanasie active, c’est-à-dire l’injection d’un produit en vue de provoquer la mort et l’aide au suicide. »