La famille j’y crois !

Nous contacter Adhérer en ligne

Accueil > Mariage pour tous > L’AFC de Sens reçue par M. Paris, maire de Sens, au sujet du projet de loi (...)

L’AFC de Sens reçue par M. Paris, maire de Sens, au sujet du projet de loi d’ouverture du mariage et de l’adoption aux couples homosexuels

vendredi 25 janvier 2013[, ]

Après avoir été auditionnés par Mme Fort, député de l’Yonne, et M. de Raincourt, sénateur de l’Yonne, les représentants de l’AFC de Sens et sa région ont été reçus lundi 21 janvier par M. Paris, maire de Sens, à propos du projet de loi du gouvernement de transformation du mariage.

A cette occasion, l’AFC de Sens et sa région a rappelé les raisons qui fondent son opposition au projet de loi. Pour elle, en effet, la législation en préparation conduira à :
 transformer le mariage existant et non à l’ouvrir à une nouvelle catégorie de personnes,
 soustraire la société de sa responsabilité vis-à-vis des droits de l’enfant en élargissant les critères d’adoption.

Utiliser le même terme pour une union entre personnes de même sexe ou entre un homme et une femme ne suffira pas pour qu’il y ait identité de situation entre ces deux « unions », mais conduira à la disparition du sens commun qui fait société.
Chacun aura sa propre conception du mariage : ce qui aboutira à une privatisation du mariage.

Les différentes dimensions de la filiation seront bouleversées sans égard pour les enfants qui sont d’ailleurs les grands absents du projet quoi qu’en disent ceux qui le défendent.

M. Paris a rappelé son attachement à la République et au respect des lois. Ainsi si le projet venait à être voté, il l’appliquerait et entend bien que ses adjoints fassent de même. Concernant le projet de loi lui-même, M. Paris n’a pas souhaité prendre position.

L’AFC de Sens et sa région, en vertu du principe de précaution, souhaite que l’on ne prenne aucun risque avec les enfants adoptables (qui sont d’ailleurs bien moins nombreux que les couples agréés en attente d’enfant) et qu’on leur fournisse lors de l’adoption une "fiction crédible" leur permettant de se reconstruire, c’est à dire un père et une mère qui auraient pu leur donner le jour.