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Notre Dame et le travail du dimanche
lundi 24 novembre 2008[, ]
Le repos dominical est âprement débattu au parlement suite aux propositions de lois du gouvernement sur la libéralisation du travail du dimanche. Au delà des débats d’expert sur la portée négative ou positive de ces dispositions sur la croissance économique de notre pays, il est bon de se recentrer sur l’essentiel de nos convictions. Ainsi rappelons nous des messages répétés de Notre Dame à la France.
Les apparitions de la Salette en septembre 1846 :
Lors de son apparition, la Vierge Marie a confié à Maximin et Mélanie ensemble un Message à destination de "tout son peuple". L’Evêque de Grenoble l’a authentifié par mandement le 19 septembre 1851.
« Si mon peuple ne veut pas se soumettre, je suis forcée de laisser aller le bras de mon Fils. Il est si fort et si pesant que je ne puis plus le maintenir. Depuis le temps que je souffre pour vous autres ! Si je veux que mon Fils ne vous abandonne pas, je suis chargée de le prier sans cesse. Pour vous autres, vous n’en faites pas cas ! Vous aurez beau prier, beau faire, jamais vous ne pourrez récompenser la peine que j’ai prise pour vous autres.
Je vous ai donné six jours pour travailler, je me suis réservé le septième et on ne veut pas me l’accorder. C’est ça qui appesantit tant le bras de mon Fils. »
Notre-Dame évoque le travail du dimanche comme partie importante de son message. Elle reviendra 27 ans après, toujours en France pour en faire son message principal de manière claire et compréhensible par tous : "Il ne faut pas travailler le dimanche".
Notre Dame du Dimanche :
Les 8 juin et 8 juillet 1873 au lieu de Saint Bauzille de la Sylve, dans l’Hérault, à un père de famille, Auguste Arnaud, Elle dit : "Il ne faut pas travailler le dimanche" et elle y est désormais invoquée comme "Notre-Dame du dimanche". (Récit des apparitions : http://www.temoinpourjesus.com/dir.php?noeud=1740 )
Notre-Dame portant deux fois le même message en si peu de temps en France, c’est une exception historique.
Miracle de l’Osier sanglant :
Pierre Port-Combet huguenot, et Jeanne Pélion son épouse catholique, vivent aux Plantées, obscur hameau du mandement de Vinay près de Grenoble, perdu dans les bois à quatre kilomètres du bourg.
Ils n’oublieront jamais cette journée de 1649 qui va bouleverser leur vie. C’est un jour chômé, l’Eglise fête l’Annonciation de la Sainte Vierge. En ce temps-là, les fêtes religieuses sont systématiquement chômées. Mais Pierre passant outre, décide de tailler l’amarinier (l’osier) qui se trouve sur le devant de sa maison.
Après quelques instants de labeur, il constate que sa serpette et ses vêtements sont couverts de sang. Croyant s’être blessé, il rentre chez lui et, aidé de Jeanne, se nettoie et ne découvre point de blessure. Accompagné de son épouse il retourne près de l’arbre, reprend son travail et l’un comme l’autre constatent que le sang coule des coupures de l’osier… un témoin a assisté à la scène.
La rumeur de cet extraordinaire fait divers s’est répandue. Pierre sera poursuivi et condamné par la justice du roi pour avoir bravé l’interdiction de travailler ce jour de fête. Il sera ensuite interrogé par une commission d’enquête religieuse diligentée par Mgr Scarron, évêque et prince de Grenoble. L’événement est jugé d’importance par les autorités religieuses. Il va largement dépasser les frontières de la région. Il sera même publié un an plus tard dans la "gazette parisienne" de Théophraste Renaudot (le père de nos journalistes), sous le titre Nouvelle Extraordinaire
Depuis, un sanctuaire a été bâti : Notre Dame de l’Osier.